L’Egypte : une situation qui s’améliore.

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Inauguration du nouveau Canal de Suez en 2015. Défilé aérien composé d’équipements français. (C) franceinter.fr

Le 6 août 2015 était inauguré le nouveau canal de Suez, en Egypte.

Le 6 août 2015 était inauguré le nouveau canal de Suez en Egypte. A cette occasion le président de la République Française, Monsieur François Hollande, était présent. Les relations entre l’Egypte et France se sont particulièrement renforcées depuis que l’élection présidentielle d’Al Sissi ainvesti à la tête du pays le 8 juin 2014. Gardons bien à l’esprit que les relations ont toujours été bonnes sur un plan historique et que l’Egypte reste un partenaire de longue date. Les relations cordiales se maintiennent, visiblement avec la visite officielle de Monsieur Hollande les 17-18-19 avril 2016 derniers.

Ce projet d’agrandissement du Canal de Suez voit le jour dans une logique de relance de l’économie égyptienne pour un pays qui, depuis les printemps arabes, a perdu de sa grandeur. Le Président de la République Arabe d’Egypte souhaite rétablir son pays sur la scène internationale et régionale qu’ils ont autrefois pu connaître. La situation économique connaît un regain d’énergie et se stabilise avec une croissance de 4%. Ces chiffres sont malheureusement bien inférieurs à ce qu’a pu connaître le pays avant la crise, lorsque la croissance pouvait atteindre quelques 7% en 2007 par exemple.

Une coopération historique toujours essentielle entre la France et l’Egypte.

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A gauche, le Général Abdel Fattah Al-Sissi, Président de la République Arabe d’Egypte en compagnie de François Hollande, Président de la République Française, à droite. (C) Le Monde.

Les relations économiques bilatérales entre la France et l’Egypte se sont renforcées avec ce projet d’agrandissement, grâce à la signature de plusieurs contrats. Le pays a également fait appel à des entreprises françaises pour son projet de la ligne 3 du métro du Caire, sa capitale. Parmi ces dernières, l’on peut compter de gros contrats d’infrastructures. Ainsi, les compagnies comme Vinci ou Bouygues pour n’en citer que quelques-unes, ont décroché un contrat d’une valeur de 1,1 milliards d’euros sur le projet de la ligne du métro. Ce contrat est possible grâce aux financements de l’Agence Française de Développement (AFD), de la Banque européenne d’investissements (BEI) et de l’Union Européenne entre autres.

Sur le plan militaire aussi, il existe une forte coopération bilatérale. Le 16 février 2015 un contrat était signé pour la vente de 24 Rafale, une frégate multi-missions Fremmet des missiles. Ce contrat s’élevait à une valeur de 5,2 milliards d’Euros.  En octobre 2015, l’Egypte signait un nouvel accord lui permettant l’acquisition de deux bâtiments de projection de type Mistral. Nous pouvons noter que lors de l’inauguration du nouveau canal de Suez, la frégate multi-missions et trois Rafale ont participé au défilé aérien.

L’Egypte est un partenaire essentiel et stratégique pour la France. Rappelons que c’était Ferdinand de Lesseps qui avait été le commanditaire de la construction du Canal de Suez en 1869. Aujourd’hui encore, la France reste dans le top 10 des pays qui investissent le plus en Egypte (7ème rang), et se place en 8ème position pour les échanges commerciaux.

Il y a fort à parier que les relations entre France et Egypte se maintiendront.

Camille BONNET

Point sur le Maghreb et le Moyen-Orient, plus de 2 ans après les débuts du Printemps arabe

(Tous droits réservés)

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Les Regards croisés de Fondacio du jeudi 13 juin intitulé : « Maghreb et Moyen-Orient : crises persistantes ou embrasement général ? », ont permis  à Bruno Callies de Salies, spécialiste du monde arabe, de revenir sur les éléments déclencheurs du Printemps arabe pour mettre en exergue les nouvelles perspectives de cette région.

Les tenants du Printemps arabe touchent l’économie, le social et le politique. La crise économique qui s’est produite aux Etats-Unis et en Europe a eu des répercussions indéniables sur le marché du Moyen-Orient et du Maghreb. Les prix de vente et les recettes liées aux matières premières et matières manufacturées ont chuté. A cela s’ajoutent une baisse des transferts d’argent des immigrés occidentaux, une baisse des recettes touristiques et une baisse des investissements des entrepreneurs. Cette tendance n’a fait qu’accentuer la crise sociale régionale qui enregistre un taux de 40% de sa population vivant sous le seuil de pauvreté. La région vit une transition démographique et les deux tiers de la population a moins de 30 ans. Le taux de chômage estimé à 25% dans la région au début 2011, touche principalement les jeunes et les femmes. Par ailleurs, la région vivait continuellement dans une non-prise en compte des droits de l’Homme et du droit public avec des arrestations arbitraires, des disparitions etc. La majorité des pays était gouvernée par un unique parti dominant. La liberté d’expression était largement contrôlée. Enfin, les régimes et les hommes au pouvoir étaient en place depuis plusieurs décennies sans réelles modifications dans l’organisation et la gestion du pouvoir.
Après plus de deux ans, que peut-on dire des situations tunisienne, libyenne, égyptienne et syrienne ?

La Tunisie tente depuis 2 ans de rédiger une constitution, en vain. Même si un accord semble avoir été trouvé entre les islamistes et les autres partis avec qui les sièges sont partagés, on ne constate pas d’importante évolution dans le pays, le taux de chômage atteignant les 20%, les violences politiques étant toujours autant présentes etc.

La Libye n’a pas connu de véritable politique depuis 40 ans. C’est un pays riche en ressources naturelles mais qui fait face à un grand manque d’investissement en matière d’éducation. En outre, étant donné la multitude des tribus présentes dans le pays, la Libye doit parvenir à établir une politique qui n’exclu personne, un réel enjeu pour un pays où la répartition de l’Assemblée Nationale ne fait pas l’unanimité.

En Egypte, la situation reste toujours complexe ; Mohamed Morsi a été élu mais ni l’Assemblée Nationale ni le Sénat n’ont d’impact sur la politique ayant été dissous ou invalidé. Lorsque l’on sait qu’un tiers de la population est analphabète et que 30% vit sous le seuil de pauvreté, il est difficile de se projeter à long terme.

En Syrie où la diversité religieuses est encline à des tensions continuelles, un constat s’affirme de plus en plus : personne ne souhaite réellement le départ de Bachar-el-Assad. Même si cela pouvait s’avérer cohérent quant à la suite des mouvements, les pays occidentaux admettent que sa chute aurait d’énormes conséquences quant à la stabilisation de la région.

Quel futur peut-on penser? Un avenir islamo-démocrate est souhaitable face à un totalitarisme religieux pressenti dans certains pays. Même si des avancées sont notables dans le respect des droits de l’Homme, le Printemps arabe n’a pas été à la hauteur des peuples assoiffés de démocratie.

Gaëlle RUBEILLON

Une vraie politique étrangère pour un meilleur dialogue interreligieux !

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« Depuis la chute du Mur… ». Tous les cours d’introduction à la géopolitique commencent par ce fameux 9 novembre 1989, le jour où un mur est tombé bouleversant la dichotomie Est-Ouest. Depuis plus de 20 ans, le mur ne cesse tombé… et ensuite ? Quelle vision du monde en est sortie ? Les schémas se succèdent, les experts avancent et hésitent. Qu’en est-il des Etats-Unis « gendarme du monde » ? Qu’en est-il des pays émergents ? Nord-Sud, Est-Ouest… La Mondialisation avez-vous dit ? La chute du rideau de fer a brisé un schéma « confortable », sinon mis en lumière une complexité du monde qui ne date pas d’hier. Sans aucune vision claire du monde (en est-il seulement possible ?), les politiques étrangères des Etats sont vulnérables et victimes des contingences de l’Histoire. Elles avancent à tâtons dans un monde toujours plus complexe. Comment ne pas souligner, encore une fois, l’échec des politiques étrangères occidentales face à l’ « inattendu » Printemps arabe. Certes on ne peut tout prévoir, mais force est de constater que, non seulement la lecture de ce qui est véritablement un « évènement » reste péniblement insatisfaisante, mais aussi que l’implication (sous n’importe quelle forme que ce soit), ne serait-ce de la France et de l’Europe, est aujourd’hui déraisonnable.

Dans un article de La Croix (10 juin 2013), Bertrand Badie, spécialiste des relations internationales, ose poser cette question : « La France a-t-elle une politique étrangère ? ». « Nous sommes dans une monde total et inclusif et orientons notre diplomatie vers l’exclusion de tous ceux, nombreux, qu’à tort ou à raison, nous n’aimons pas. Nous construisons notre diplomatie sur une vocation obsessionnelle de juge suprême et de redresseur de torts, en oubliant que le premier de ceux-ci est de ne pas reconnaître l’autre… (…) Pourtant une analyse attentive du monde tel qu’il est montre l’urgence de la construction de nouveaux principes. (…) Elle a conféré à de nouvelles puissances des capacités diplomatiques décisives capables de nous offrir des partenariats précieux. » L’ouverture à l’autre, à ceux qui pèsent sur le monde, mais qui jusqu’alors n’ont pas voix au chapitre : les nouveaux acteurs comme les ONG et de manière générale les acteurs locaux qui, dans la configuration des conflits contemporains essentiellement intra-étatique, jouent un rôle central. Comment insérer des acteurs locaux dans le concert étatique de la diplomatie ? Un principe complexe, une démarche simple : une politique de la rencontre et du dialogue.

Parmi les différents dialogues possibles, il en est un qui est essentiel parce qu’il touche le cœur de la personne, c’est le dialogue interreligieux qui est aussi dialogue entre cultures.  Les obstacles sont nombreux mais la promesse est belle. Le 10 juin 2013, le cardinal Tauran, Président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, rappelait avec amertume et force les tensions et les ambiguïtés qui minent le dialogue entre chrétiens et musulmans. « Il y a des sujets, comme les conversions, sur lesquels on  ne peut pas traiter avec nos partenaires[1] ». Pour le P. Jean-Jacques Pérennès de l’Institut dominicain d’études orientales (Caire), «si les chrétiens commencent par discuter des questions religieuses avec les musulmans, très vite les sensibilités sont exacerbées et on aboutit à des désaccords. Alors que sur le plan culturel, le patrimoine commun est considérable.[2]»

Nombreuses sont les critiques portées contre une pratique du dialogue jugée, par les différentes parties prenantes, comme manquant parfois d’honnêteté. C’est dans la réponse à cette critique qu’il faut aborder les différents niveaux de dialogue : l’international et le local. A l’international, le dialogue a lieu entre des représentants institutionnels et religieux dans le cadre d’organisations internationales où les questions de politiques orientent les intérêts de chacun. En dépit des critiques portant réciproquement sur l’honnêteté de telle ou telle partie prenante au dialogue, l’importance est la permanence du contact qui est un signe positif envoyé aux acteurs locaux d’un dialogue «quotidien». Et c’est donc au niveau local, au plus proche des réalités concrètes de la vie, que le dialogue s’opère véritablement. C’est dans ce sens que le pape Benoit XVI a défini le dialogue interreligieux, un dialogue d’éthique et de proximité : « Dans la situation actuelle de l’humanité, le dialogue des religions est une condition nécessaire pour la paix dans le monde, et il est par conséquent un devoir pour les chrétiens comme aussi pour les autres communautés religieuses. Ce dialogue des religions a différentes dimensions. Avant tout, il sera simplement un dialogue de la vie, un dialogue du partage pratique. On n’y parlera pas des grands thèmes de la foi – si Dieu est trinitaire ou comment il faut comprendre l’inspiration des Saintes Écritures etc. Il s’agit des problèmes concrets de la cohabitation et de la responsabilité commune pour la société, pour l’État, pour l’humanité. En cela, on doit apprendre à accepter l’autre dans sa diversité d’être et de pensée.[3]  »

Le dialogue interreligieux a pour objectif une harmonisation et une compréhension mutuelle renforcée dans l’espoir d’une cohabitation pacifiée. C’est un outil de médiation, agissant depuis la base locale jusqu’aux représentations internationales, auquel on recourt pour résoudre les violences intercommunautaires et les conflits de plus grandes ampleurs. Encore une fois, le local occupe une place centrale dans le processus de pacification. « Pour enrichir et rendre effectif les projets de paix universelle, il conviendrait certainement d’y ajouter des projets de paix locale. La paix locale est une contribution obligatoire pour arriver à la paix universelle. Nous savons que l’homme est un être social fait pour vivre en communauté. Et, c’est d’abord dans la communauté qui est une petite société, que nous devons trouver des modèles ou des enseignements pour vivre en paix[4]. »

Laurent Tessier


[2] « Soixante ans de dialogue avec le monde musulman », La Croix du 7 juin 2013.

[3] Discours du pape Benoit XVI à l’occasion de la présentation des vœux de Noël de la curie romaine, salle Clémentine, vendredi 21 décembre 2012

A-t-on oublié les Chrétiens d’Orient?

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En Egypte, depuis le début de la révolution entre 60 000 et 100 000 coptes (plus grande communauté chrétienne d’Egypte) auraient fui. Lors de la chute de Saddam Hussein, les chrétiens d’Irak étaient environ 1,2 million, aujourd’hui ils seraient moins de 500.000, et beaucoup continuent de partir. En Syrie, la situation est similaire, en démontre le récent enlèvement de deux évêques syriens. Cet exode en direction, principalement des Etats-Unis et du Canada, rappelle des heures biens sombres de notre histoire.

La diplomatie vaticane a mis l’accent sur la situation d’urgence dans laquelle se trouvent les Chrétiens d’Orient. Lors de son voyage au Liban le pape Benoit XVI, a remis aux évêques du Moyen-Orient ainsi qu’aux autorités religieuses musulmanes l’exhortation apostolique post-synodale Ecclesia in Medio Oriente qui est non seulement le fruit des réflexions du Synode des évêques pour le Moyen-Orient (octobre 2010) mais aussi et surtout « un document qui répond à l’actualité et à la situation de détresse des minorités chrétiennes au Moyen-Orient »[1]. Le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux, interrogé, le 6 avril 2012 par la chaîne qatari Al-Jazeera[2], sur les raisons qui poussent actuellement les chrétiens à fuir le Moyen-Orient a souligné l’importance de leur présence pour la région. « Les chrétiens partagent le destin des peuples de la région. Et là où la paix n’existe pas, ils souffrent. Leur grande tentation est d’émigrer, parce que le processus de paix n’avance pas. Mais si les chrétiens quittent le Moyen Orient, ce sera une tragédie, parce qu’ils quitteront la terre qui les a vu naître. Les chrétiens ont toujours vécu au Moyen Orient. S’ils s’en vont, les Lieux Saints deviendront un musée et ce sera une catastrophe ». Il est urgent de stopper ce qu’il qualifie d’ « hémorragie » encouragée par le sentiment, parmi les minorités chrétiennes, d’être considérés comme des « citoyens de seconde classe ». Le danger principal vient de « l’analphabétisme religieux » : « Nous sommes parvenus à éviter le choc des civilisations, évitons le choc des ignorances ». Sans connaissance de soi et de l’autre, aucun dialogue n’est possible. Cependant les mouvements de soulèvements populaires du « Printemps arabes » pourraient éclaircir un avenir bien sombre : « ces aspirations, nées chez des jeunes en recherche de dignité, de liberté et de travail, sont bonnes et partagées tant par les chrétiens que par les musulmans ».

C’est malheureusement sans compter sur l’évolution du « Printemps arabe ». Ce mouvement populaire n’est pas religieux, il est avant tout basé sur des revendications sociales, ce n’est que plus tardivement que les mouvements fondamentalistes religieux musulmans s’y sont insérés, faisant tourner la confusion et l’anarchie à leur avantage. Les Chrétiens en tant que minorités sont pris entre deux feux. Souvent identifiés comme soutien du régime, et donc montrés du doigt tel est le cas en Syrie, parce que leur statut de minorité était protégé, ils sont aussi menacés par l’essor des groupes islamistes dont les premières victimes sont les musulmans eux-mêmes. Victimes collatérales ou véritable « nettoyage ethnique » ? Ce qui est certain est que les chrétiens, en tant que minorité, sont un facteur de stabilité, leur présence est un signe visible d’un relatif « espace de liberté ». Une présence signe de liberté et d’espoir, comparable, dans la nature, à la présence de certaines plantes ou de certains oiseaux qui nous indique l’état de la faune et de la flore.

Par cette urgence, qui ne semble pas véritablement mobiliser des actions concrètes de la part de la communauté internationale, on est en droit de se poser des questions sur la stratégie française. Où sont les orientalistes français ? Quelle place leur accorde-t-on ? Pour tenter de comprendre la prise de position indécise de la France, je renvoie à un article du bloc de Georges Malbrunot[3]. Comment ne pas s’indigner avec passion, à l’image de Gilles Kepel[4], orientaliste de renom dont le réseau d’élève essaime aujourd’hui un peu partout, qui  « n’oublie pas la dissolution de la chaire « monde arabe » à Sciences Po en décembre 2010, au moment même où Mohamed Bouazizi s’immolait en Tunisie »[5]. Situation des plus absurdes ! La France avait une « chance » de s’impliquer dans le conflit syrien de par son histoire[6] et ses liens culturels, mais aussi et surtout par son statut de protecteur des chrétiens d’Orient. Le patriarche maronite libanais, le cardinal Béchara Raï, célébrait le 1er avril 2013, l’amitié franco libanaise en présence de l’ambassadeur de France au Liban. A cette occasion, dans l’un de ses discours il rappelait l’origine de cette tradition française qui prend racine dans une charte du roi saint Louis envoyée le 24 mai 1250 au patriarche maronite. Cette charte avait été réaffirmée en 1649 par Louis XIV tandis que, en 1919, le président du Conseil Georges Clemenceau assurait au patriarche Elias Hoyek « que le gouvernement de la République demeurait invariablement attaché aux traditions de mutuel dévouement établies depuis des siècles entre la France et le Liban »[7]. Force est de constater que cette tradition a été rompue, et que l’indécision française a essuyé un échec : « Lors d’une récente visite à des communautés chrétiennes de Syrie, l’ambassadeur de France à Damas, Eric Chevalier a été accueilli par une forêt de drapeaux russes, une façon de lui signifier que la France avait perdu au profit de la Russie son statut de protectrice des Chrétiens d’Orient. [8]»

En sera-t-il de même compte tenu de la situation humanitaire catastrophique ?

Laurent Tessier


[1] Conférence de l’Institut pontifical d’études arabes et d’islamologie (PISAI), 17 mai 2013, intitulée  « The Arab Spring outside in » tenue par S.E.R. Michael L. Fitzgerald., président émérite du Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux (2002-2006) et nonce apostolique en Egypte et délégué auprès de la Ligue arabe à partir de 2006.

[4] C.f.  Passion arabe. Journal, 2011-2013, de Gilles Kepel, Gallimard, (« Témoins ») : récit de voyage au cœur du « Printemps arabe », témoignage passionnant et éclairant, absolument recommandé

[6] La Syrie fut placée par la Société des Nations sous mandat français de 1920 à 1946.

[8] http://blog.lefigaro.fr/geopolitique/2011/11/le-printemps-arabe-accelere-le.html